Décollage le matin de Genève pour Memphis en passant par Newark.

Nous découvrons le superbe hôtel d'Elvis (The Guesthouse at Graceland) où nous passerons 3 nuits!

Situé à moins de 5 minutes à pied du manoir Graceland d'Elvis Presley, l'établissement The Guest House at Graceland propose 2 restaurants, un théâtre et une piscine extérieure avec un bar. Une soirée où sont servis du beurre de cacahuètes et de la gelée est même organisée en souvenir d'Elvis.

L'hôtel respire l'esprit kitchissime du King et sa musique résonne 24h sur 24h par des hauts-parleurs. Quand on allume la télévision, la plupart des chaînes diffusent des documentaires sur Elvis. C'est un véritable paradis pour les fan d'Elvis!

La demeure la plus visitée aux Etats-Unis après la Maison-Blanche est la demeure d'Elvis Prestley à Graceland. C'était la résidence d'Elvis Presley, mais aussi d'une grande partie de sa famille.

Elvis Presley a acheté Graceland en 1957 après avoir déménagé de sa maison de Memphis, située au 1034 Audubon Drive, en raison de problèmes de sécurité et de vie privée. Il s'était offert cette propriété grâce aux revenus générés par son premier disque d'or, Heartbreak Hotel, pour la somme de 102 500 dollars. Il y a vécu avec son père Vernon Presley et avec sa mère Gladys. Après le décès de Gladys en 1958, Vernon s'est marié à Dee Stanley en 1960 et le couple a vécu à Graceland pendant un certain temps.

Priscilla Beaulieu, future épouse d'Elvis, y a vécu aussi pendant 5 ans avant son mariage. Après leur mariage à Las Vegas le 1er mai 1967, Priscilla a résidé à Graceland 5 ans de plus jusqu'à sa séparation avec Elvis à la fin de l'année 1972.

Graceland un endroit galvaudé et plutôt drôle mais aussi étonnant, distrayant et parfois même touchant. Du jour où il s'y est installé avec ses parents en 1957, Graceland est devenu le refuge d'Elvis, là où il pouvait se croire "à la maison", avec ses chandeliers en cristal, ses tapis de laine, ses miroirs dorés et ses rideaux bleus et or. L'esprit d'Elvis, qui a eu une telle influence sur la musique et la culture du XXème siècle, est partout. Les temps ont changé mais pas à Graceland, qui est restée figé en 1977, l'année où Elvis a été enterré dans le Jardin de la Méditation.

Après la mort d'Elvis en 1977, Priscilla Presley est devenue gérante de Graceland. À l'époque, Graceland coûtait près de 500 000 dollars par an en frais d'entretien, et les dépenses ont rapidement amputé de 5 millions de dollars l'héritage de la fille d'Elvis, Lisa Marie. Priscilla a observé comment fonctionnaient d'autres résidences ou musées célèbres et a engagé des hommes d'affaires pour faire de Graceland un lieu permettant de gagner de l'argent. Elle est devenue fondatrice et présidente de l' Entreprise Elvis Presley : après l'ouverture du musée au public en 1982, l'entreprise a été déficitaire mais finalement les bénéfices ont rapidement été présents (plus de 100 millions de dollars).

Le musée de Graceland expose de nombreux objets liés à Elvis Presley, ses costumes de scènes, ses récompenses, ses disques d'or, ses automobiles, collections, etc

Les points marquants de la visite incluent la célèbre Cadillac Fleetwood rose de 1955, une exposition de ses vêtements de scène tapageurs et le Hall d'Or de 27 m de long tapissé des disques d'or et de platine qui représentent plus d'un milliard d'albums vendus dans le monde. C'est plus que n'importe quel autre chanteur ou groupe.

Visite de la ville de Memphis. On fait le City of Memphis Tour (Downtown Memphis, the « Mighty” Mississippi, Beale Street, Cotton Row, Victorian Village, I-40 Welcome Center, Lorraine Motel, St. Jude Children’s Hospital, Graceland, Peabody Hotel, Sun Studio, Memphis Pyramid/Bass Pro Shop, FedEx Forum).

Connue comme la ville de la musique aux Etats-Unis depuis que le Grand Ole Opry a commencé ses émissions à la radio en 1925, Nashville est la patrie de l'industrie de la musique country et peut le prouver.

Nous commençons notre visite de la ville par le Parthénon. C'est une réplique grandeur nature du Parthénon d'Athènes. Il fut construit en 1897 pour l'Exposition internationale du centenaire du Tennessee. Situé dans le Centennial Park à l’ouest du centre-ville de Nashville, il est inscrit comme monument national au National Register of Historic Places. Il abrite un musée d'art exposant des peintres américains et sert en été de toile de fond pour jouer des pièces de théâtre grec, telle Médée d'Euripide et Antigone de Sophocle.

À l'intérieur se trouve une reproduction — qui toutefois n'est pas chryséléphantine — de la statue d'Athéna par Phidias. Réalisée en 1990 par le sculpteur américain Alan LeQuire avec un mélange de plâtre et de fibre de verre (recouvert par huit kilos de feuilles d'or), sur une armature d’acier et d’aluminium, cette Athéna Parthénos est alors la plus grande sculpture occidentale.

Découverte de Nashville et de la rue Honky Tonk Highway où il y a de la musique country gratuite à longueur de journée.

Visite de la Country Music Hall of Fame and Museum Nasville.

Découverte des Great Smokey Mountains en passant par Pigeon Forge et Gatlinburg.

La ville doit son nom à la rivière Little Pigeon, nommée ainsi en raison des pigeons voyageurs qui s'y arrêtaient durant leur migration, et à une mine de fer et sa forge, propriété d'Isaac Love au XIX^e siècle.

Après la création du parc national des Great Smoky Mountains en 1934, Pigeon Forge commence à attirer des touristes. Elle devient une municipalité à part entière lors de son incorporation en 1961, en opposition à un projet d'aéroport. La même année, le Rebel Railroad est créé ; il s'agit d'une parc d'attraction avec un train, un magasin et saloon. Pigeon Forge se développe alors peu à peu. En 1986, la chanteuse Dolly Parton s'associe à la famille Herschend pour acquérir le parc d'attraction qui prend le nom de Dollywood. La ville devient l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays, accueillant plusieurs millions de touristes chaque année.

D'ailleurs les hôtels sont encore plus extravagants qu'à Las Vegas!

Les Cherokees appelaient cette région de l'ouest de la Caroline du Nord "Shaconage" (les montagnes de fumée bleue) en raison de la vapeur d'eau causée par l'évaporation qui s'accroche aux sommets des montagnes. Aujourd'hui les 1'250 km² du parc national des montagnes Great Smoky attirent le plus de visiteurs parmi tous les parcs nationaux américains (plus de 9 millions de personnes chaque année). C'est plus que le Grand Canyon qui est en deuxième position! Il compte seize sommets qui culminent au-dessus de 3'000 m et aucun de moins de 1'700 m sur une bande de 50 km. Les panoramas extraordinaires et la diversité des terrains du parc expliquent la variété de la flore qui inclut plus de cent vingt espèces d'arbres (contre vingt à Yellowstone, par exemple) et plus de mille six cents fleurs différentes qui recouvrent la montagne et les prairies du début du printemps à la fin de l'automne. A peu près la moitié des 1'250 km de sentiers permet aux visiteurs de découvrir la montagne à cheval comme les premiers colonisateurs.

Nous faisons un pique-nique au pied des montagnes. Nous découvrons le Clingmans Dome qui est coiffé d'une tour d'observation futuriste. Culminant à 2025 m, c'est le plus haut sommet du parc.

Nous terminons notre trajet à Asheville en Caroline du Nord. Parfait mélange entre l'atmosphère des montagnes et le charme du Sud, Asheville abrite des restaurants et brasseries artisanales prisées, des boutiques et échoppes appartenant aux habitants, ainsi qu'une communauté d'artisans florissante composée de peintres, de designers et créateurs. Asheville est également une ville chargée d'histoire et un refuge prisé de certaines des figures de la littérature les plus influentes du XXe siècle comme F. Scott Fitzgerald et Edith Wharton. le centre-ville éclectique d'Asheville est rehaussé par la beauté des montagnes environnantes. Nous passons la nuit dans une charmante maisonnette dans la banlieue de la ville. Cet endroit est un véritable coup de coeur. A l'extérieur il y a même des clapiers où nous pouvons caresser les lapins. Dommage que nous ne restons qu'une nuit!

Nous visitons le château de Biltmore à Asheville.

George Washington Vanderbilt II a décidé, en 1887, de transformer sa propriété dans les montagnes Bleues en un château digne de ceux de la vallée de la Loire. Pendant six ans, mille ouvriers qui ont travaillé sur ce chantier colossal, onze millions de briques et des sommes astronomiques ont permis de créer Biltmore, dont l'allée menant à la maison se mesure en kilomètres et dont la superficie s'étend sur plusieurs hectares. Sur les deux cent cinquante pièces dont certaines aux plafonds de plus de 20 m de haut, on compte trente-quatre chambres et quarante-trois salles de bains. A table, chacun des soixante-quatre invités du dîner utilisaient jusqu'à quinze couverts différents pour les sept plats servis et l'équipe compte six cent cinquante personnes. Sur les mille six cents gravures et tableau réunis par Vanderbilt dans ses voyages, on peut admirer des oeuvres de Renoir, Dürer et Sargent. Les endroits les plus surprenants sont aux sous-sols qui racontent l'histoire de l'incroyable construction du bâtiment. On y trouve les dressings, les cuisines, les réserves, la piste de bowling, la salle de sport et la piscine intérieur de plus de 200 m2! Pour la petite histoire, à l'époque, il fallait la remplir quand on voulait se baigner puis la vider quelques jours après (faute de système de filtration). Elle est allumée au fond, alors qu'à l'époque, les foyers du secteur n'avaient pas encore l'électricité.

Le château abrite également une exposition sur le film mythique "Titanic"! Nous pouvons admirer les costumes sur des mannequins mis en scène dans les différentes pièces.

Les endroits les plus surprenants sont aux sous-sols qui racontent l'histoire de l'incroyable construction du bâtiment. On y trouve les dressings, les cuisines, les réserves, la piste de bowling, la salle de sport et la piscine intérieur de plus de 200 m2! Pour la petite histoire, à l'époque, il fallait la remplir quand on voulait se baigner puis la vider quelques jours après (faute de système de filtration). Elle est allumée au fond, alors qu'à l'époque, les foyers du secteur n'avaient pas encore l'électricité.

Frederick Law Olmsted, le génie paysager qui a donné Central Park à la ville de New York, a laissé son empreinte sur les 2700 ha absolument magnifiques (restant aujourd'hui sur les 42'000 ha d'origine). Les fleurs y sont présentes toute l'année, cinquante mille tulipes dans le Walled Garden annoncent l'arrivée du printemps mais c'est surtout à la période de Noël que la décoration devient extravagante: des visites et des concerts aux chandelles sont organisés dans les salons et les halls décorés par trente-cinq magnifiques sapins et 350 m de branchages d'épicéa entrelacés.

Le domaine de Biltmore couvre une trentaine de kilomètre-carrés et est accueille également un vignoble réputé. D'ailleurs un village entier (Antler Hill Village) a été construit pour promouvoir son terroir! On y trouve des restaurants, des boutiques et des caves de dégustation.

Dévouverte de la Blue Ridge Parkway.

Visite du National Mall à Washington et du White House Visitor Center.

Le "Mall" de Washington D.C. est une grande esplanade vert émeraude qui fait office de rue principale et de square municipal. C'est l'endroit des protestataires, des habitants qui font jouer leur chien et des employés de bureaux qui déjeunent d'un sandwich en prenant le soleil.

Sa grande allée de 3,5 km de long, le "National Mall", est bordée par les monuments et les musées les plus importants de la ville avec le Capitole à son extrémité est, le mémorial de Lincoln à son extrémité ouest et le monument de Washington au milieu.

Le monument de Washington a été le premier construit sur le "Mall". Achevé en 1884, il s'élève à 185 m au-dessus du sol et offre une vue panoramique de 360 degrés depuis son point culminant. Son image se reflète dans un bassin étroit qui s'étire vers l'ouest jusqu'aux marches du mémorial néo-classique de Lincoln d'où le président de la guerre de Sécession fixe l'horizon, les mots de son discours prononcé à Gettysburg gravés derrière lui. Sa statue austère ne laisse personne indifférent.

Entre le bassin et le monument de Washington se trouve le WWII Mémorial, dédié à la Seconde Guerre mondiale. C'est la construction la plus récente du "Mall".

L'Ellipse verdoyante, au nord du monument de Washington, relie le "Mall" à la Maison-Blanche.

La ville de Philadelphie possède probablement le quartier historique le plus important de toutes les villes américaines, un groupe de dix-sept pâtés de maisons en forme de L fondé par un acte du Congrès en 1948 et comprenant plus de quinze bâtiments, tous en briques rouges dans le même style anglais classique que le Hall de l'Indépendance. Construit en 1732 en tant que Capitole de la Pennsylvannie, c'est là que fut votée et signée la Déclaration d'Indépendance le 4 juillet 1776, où les articles de la Confédération ont été adoptés en 1778 et où les patriotes ont rédigé la Constitution des Etats-Unis en 1787. Des copies d'origine de la Déclaration et de la Constitution sont exposées dans l'aile ouest, tout à côté de l'allée de l'Indépendance bordée d'arbres. A côté se trouve le Hall du Congrès, où le Sénat et la Chambre des Représentants des Etats-Unis se sont réunis de 1790 à 1800 (quand Philadelphie a perdu sa place de capitale de la nation au profit de Washington qui venait d'être construite) et où la déclaration des droits, les dix premiers amendments à la Constitution, a été adoptée. La Cloche de la Liberté, de presque une tonne, fondue en Angleterre, est installée tout près et, depuis plus de deux siècles, est l'un des symboles de la liberté les plus importants du monde.

Visite du musée d'art de Philadelphie. C'est au sommet de ces escaliers que Rocky lève les bras dans le fameux film éponyme!

Visite de Times Square, Top of the Rock et Central Park.

Construit en 1930 par John D. Rockefeller, le complexe est un chef-d'oeuvre d'architecture moderne fuselée, où les reliefs Art déco et les sculptures renvoient à la mythologie grecque tout en rendant hommage à l'optimise américain face à la Crise de 1929. C'est à la période de Noël que le centre est le plus beau quand un sapin de 25 à 30 m de haut y est installé. C'est l'arbre de Noël officiel de la ville. Nous montons au sommet de Top of the Rock pour y découvrir un panorama saisissant de New York.

Créé entre 1859 et 1870, d'après un projet de Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux, les 281 ha de Central Park sont un miracle urbain, une verte oasis cernée par les gratte-ciel. Les endroits du parc les plus connus sont la fontaine de Bethesda, le Restaurant Loeb Boathouse, la patinoire Wollman Memorial, la Pâture des moutons (une immense étendue gazonnée pour les amateurs de bains de soleil), le manège et ses cinquante-huit chevaux de bois sculptés à la main et la Grande Serre du Jardin, dans la partie nord-est du parc.

Nous découvrons le Sud de Manhattan où se trouvent Ground Zero, le musée du 11 septembre et le One World Trade Center.

La sortie du métro mène directement à Ground Zero où se trouve le 9/11 Memorial et qui fût construit pour commémorer les victimes des attentats sur le World Trade Center du 11 septembre 2001. De plus, le mémorial a également été conçu pour les victimes des attentats sur le World Trade Center le 26 février 1993. Au total, presque 3'000 personnes ont perdu la vie à cause des attentats sur le World Trade Center. Les noms des victimes ont été gravés sur les murs des parapets en bronze des deux bassins. Le bassin Nord et le bassin Sud ont été construits sur les lieux exact où se trouvaient un jour les Tours jumelles. C'est un lieu très émouvant.

Nous visitons le musée du 11 septembre qui se trouve au même endroit que le Mémorial du 11 septembre. Le musée se trouve au sous-sol et il y règne une ambiance triste et spéciale. Nous pouvons voir des morceaux de piliers originaux des tours jumelles et d'autres objets remarquables, comme une ambulance brûlée, des cabines téléphoniques détruites et des casques laissés par des pompiers et des sauveteurs.

En entrant nous tombons sur les tridents, des objets en acier de 24 mètres de longueur ayant servi de base au World Trade Center. Les incendies qui ont duré pendant plus de 99 jours après les attentats, ont provoqué la couleur brun / rouge des objets. Une fois visité le Memorial Hall, nous prenons les Survivors Stairs (l'escalier des survivants) pour nous rendre au sous-sol (à 21 mètres de profondeur). Cet escalier en ciment a été utilisé par des centaines de personnes essayant d'échapper aux tours brûlantes. Le musée souhaite démontrer l'influence des attentats sur les individus et le monde entier. On a mis l'accent sur le triomphe de la dignité humaine plutôt que sur la corruption humaine. C'est une reconnaissance pour les milliers de personnes qui ont survécu et pour tous ceux qui ont aidé après le 11 septembre 2001.

Le musée abrite deux expositions, lesquelles nous font découvrir l'histoire du 9/11 en utilisant des panneaux, des archives, des photos et des objets. La Historical Exhibition raconte l'histoire du 11 septembre 2001. Les objets de l'exposition suivent un ordre chronologique: elle raconte toute la journée, du matin au soir. La Memorial Exhibition a été créée en mémoire des victimes. L'un des objets de cette exposition est le "Wall of Faces", un mur composé des photos de toutes les victimes. Derrière chaque photo, nous trouvons plus d'information sur cette personne. Les informations ont été fournies par les proches des victimes.

C'est le grand jour, j'ai 40 ans!!

Afin de marquer le coup nous faisons le survol de New York en hélicoptère. Nous débutons par la statue de la liberté et ensuite nous longeons Manhattan sur la Hudson River jusqu'au Pont Georges Washington.

Nous visitons ensuite Wall Street avec le Federal Hall qui fût construit en 1842 pour remplacer l'ancien hôtel-de-ville de New York. Une statue de George Washington devant l'entrée rappelle que c'est là que le premier président américain prononça son serment d'investiture en 1789. Son architecture de style Greek Revival contraste avec les gratte-ciel environnants.

Nous remontons Manhattan pour découvrir la gare Grand Central. Le bâtiment de style Beaux-Arts couvre 3 hectares, s'établit sur 7 niveaux, est illuminée par 55 000 ampoules, accueille 797 trains par jour sur 63 voies, abrite 35 restaurants, des dizaines de boutiques, deux courts de tennis accessibles à la demande, un immense drapeau américain suspendu dans le grand hall, mais aucun banc. Le plafond du grand hall, qui s'élève à 38 mètres, est recouvert de peintures représentant 2500 étoiles, constellations réalisées par le Français Paul César Helleu à partir d'un manuscrit médiéval. L’emblème de la gare, présent au grand hall dont le sol est en marbre couleur crème, au-dessus des guichets d'information, est une horloge à quatre faces tapissées d'opales et coiffée de cuivre.

Au début du XXème siècle, le quartier de Meatpacking District à NYC avait des routes complètement saturées avec piétons, chevaux, carrioles, automobiles, camions, et le train. D'ailleurs la 10th Street était justement surnommée la "rue de la mort" vu le trafic et la dangerosité qu'elle affichait. En 1930, les pouvoirs publics et privés décidèrent de remédier à ce souci de sécurité entre le train et les voitures et piétons, en créant une voie de chemin de fer à 10 mètres du sol. La construction d'une voie ferrée aérienne débuta alors en 1930. Elle permit de faire le fret de viandes, lait et tout autre marchandise et ainsi de les décharger directement dans les entrepôts installés le long de la voie. Mais dans les années 1950-60, le train était en déclin par rapport au camion concernant le transport de marchandise. Ainsi la voie commençait à être de moins en moins utilisée et en 1980, on vit le dernier train circuler sur les rails de cette voie ferrée de Chelsea. La ligne devient donc désaffectée et envahie par les herbes. La destruction parait inévitable mais en 1999, Joshua David et Robert Hammond, deux riverains de cette voie ferrée, fondent une association pour la sauver et proposent de la réhabiliter sur le modèle de la promenade plantée parisienne, et suggèrent un parc urbain suspendu. En 2004, le maire de New York City, Michael Bloomberg, voyant l'association prendre de l'ampleur et trouvant l'idée sympa, décide de faire un financement, et la High Line est donc créée et le premier tronçon est inauguré en 2009. Ensuite le second tronçon a été lancé en Juin 2011 et le troisième tronçon le 21 Septembre 2014.

Nous parcourons la High Line à pied du Nord au Sud. Ce tracé vert tranche avec la verticalité grise des bâtiments qui nous entourent. Heureusement la High Line est parcourue d’œuvres d'art et de fresques colorées. La High Line peut se targuer d’être « le plus long toit vert du monde » puisqu’en plus de son aspect récréatif, il contribue jusqu'à 80% à la rétention des eaux de pluie, remédie à l’effet d’îlot de chaleur et fournit de l’ombre, de l’oxygène ainsi qu’un habitat pour les insectes et les oiseaux. Bref la High Line est aussi un lieu permettant la régénérescence de la nature à New York.

A l'intérieur on y découvre également la capsule spatiale de la mission Mercury 7 ainsi qu'un simulateur de vol que je teste bien évidemment.

La navette spatiale Entreprise est le clou du spectacle sur le pont d'envol! Lors de mon premier voyage aux USA, on avait visité la Floride. Nous avions fait une halte à Cap Canaveral où nous avions pu observer une navette spatiale sur son pas de tir juste avant le décollage. Depuis ce moment j'avais toujours rêver d'approcher la navette spatiale de prêt. C'est maintenant chose faite à New York!

Le musée abrite également le sous-marin USS Growler, un sous-marin atomique!

L'intrepid Sea-Air-Space Museum abrite également un exemplaire de l'avion supersonique civil Concorde! J'avais toujours rêvé de voler avec. Ce rêve ne pourra malheureusement jamais être réalisé. En revanche c'est maintenant l'occasion d'y prendre place et réaliser mon rêve à terre!

Nous commençons par découvrir la cabine. L'appareil est en effet séparé en deux cabines, 40 passagers pour la cabine avant et 60 passagers pour la cabine arrière, les toilettes, les vestiaires et les portes centrales servant de séparation entre les deux cabines. Les sièges sont installés par rangées de quatre, séparés en deux par une travée centrale. À l'entrée de la cabine avant, un office avec four est installé pour le service. La conservation des aliments est faite avec de la carboglace. Le même type d'équipement est installé en cabine arrière. Il n'y a ni vidéo ni projection de film pendant les vols, mais un choix de musiques est disponible à chaque siège. Trois toilettes sont installées, une à l'avant pour les passagers cabine avant et l'équipage et deux entre les deux cabines. Chaque siège dispose d'un porte-bagages en partie supérieure et des vestiaires à porte-manteaux sont installés en extrémité de chaque cabine. Dans le galley arrière, des calculateurs, entrées d'air, communications longue portée (HF) sont disposés de chaque côté avec accès par le galley. Au fond, un accès mène vers la soute arrière mais ne peut être ouvert qu'au sol. Je suis épaté par le petitesse des hublots.

C'est le dernier jour de vacances aux USA et c'est son point culminant, car je vais réaliser mon rêve...faire un vol parabolique!!

J'ai donc décidé de m'envoyer en l'air pour mes 40 ans:-) Rendez-vous dans un hôtel qui se trouve juste à côté de l'aéroport de Newark. Nous y faisons le check-in avant d'entrer dans la salle de formation où on rencontre nos camarades d'aventures ainsi que les coachs. Nous sommes 29 chanceux prévus pour le vol, plus les accompagnateurs. Le petit-déjeuner est ensuite offert. Il est en effet important de ne pas voler le ventre vide. L'atmosphère est très détendue malgré le fait que tout le monde se demande à quelle sauce nous allons être mangé.

Les choses sérieuses commencent ensuite. Nous prenons place sur des chaises où se trouve un sac à dos contenant tout l'équipement nécessaire, c'est-à-dire une combinaison à effigie de l'entreprise Zero G, une paire de chaussette colorée et de l'eau. Tout le monde enfile sa combinaison avec un air amusé. On nous présente ensuite une vidéo d'introduction pour connaître tout ce qu'on a besoin de savoir sur les vols paraboliques. On commence à réaliser que le vol tant attendu aura bel et bien lieu. La présidente de l'entreprise nous explique chaque étape du vol et les sensations que nous allons vivre. Il y a d'ailleurs un programme  Frequent Flyer et une personne de l'assistance en fait même partie pour faire son deuxième vol. Après la vidéo et l'introduction nous sommes séparé en trois équipes, la Gold, la Silver et la Blue où on rencontre notre groupe respectif et poser des questions additionnelles à chaque coach. Pour ma part je rejoins l'équipe Silver.

Nous profitons ensuite de soulager nos besoins naturels pour la dernière fois, car il n'y a pas de toilettes dans l'avion pour des raisons évidentes. Nous prenons un bus pour rejoindre l'aéroport de Newark et nous déposer au pied de notre avion G-FORCE ONE. Il s'agit d'un Boeing 727 spécialement modifié pour les vols en apesanteur. Nous prenons une photo de groupe devant l'avion avant d'embarquer.

Nous commençons par une gravité martienne correspondant à 1/3 de la pesanteur terrestre. A ce moment-là il est très facile de faire des pompes sur une seule main. Nous faisons ensuite deux paraboles avec gravité lunaire (1/6 de la pesanteur terrestre). La gravité est tellement faible que nous pouvons faire des pompes sur un seul doigt!

Nous poursuivons avec 12 paraboles en gravité nulle. De manière surprenante il n'y a pas de sensation de haut le cœur comme sur les montagnes russes. Au contraire c'est progressif, on sent qu'on perd du poids au fur et à mesure que l'avion rétablit sa trajectoire. En quelques secondes on ne pèse plus rien et on flotte, la sensation d'apesanteur est tout simplement génial! En fait on vit une absence totale de sensation, c'est comme si on n'avait plus de corps. C'est très déroutant au début et on y prend goût rapidement. Sur les 29 clients il n'y a que 3 personnes qui ont vomi. Pour ma part je n'ai pas ressenti de malaise. Il n'y a ni haut, ni bas. On a l'impression que c'est l'avion qui tourne autour de soit et non nous qui tournons dans l'avion. On ne pèse tellement rien qu'au moment où la gravité devient nulle, l'impulsion créée par l'élasticité de la mousse de la cabine suffit pour nous projeter en l'air. Chaque parabole en gravité nulle dure environ 30 secondes. Avec une quinzaine de paraboles, on expérimente une durée d’apesanteur similaire à celle qu'à vécue Youri Gagarin, premier homme à aller dans l'espace. Il faut un petit moment d'adaptation pour apprivoiser ce nouveau corps qui ne pèse rien. Le premier réflexe est de battre des jambes comme dans l'eau pour se mouvoir, c'est absolument inutile, car l'air n'offre aucune résistance. Il faut éviter de faire des gestes brusques pour ne pas blesser les camarades. Le seul moyen pour avancer est de pousser très doucement sur les parois de la cabine, un doigts suffit pour nous projeter en avant. Juste avant que la gravité revienne, un membre d'équipage nous prévient par mégaphone, car sinon ça peut faire mal, même avec une cabine capitonnée.

Les coachs sont là pour nous guider dans nos figures. Par exemple je longe la paroi à plat ventre jusqu'à ce que je revienne au point de départ comme s'il n'y a avait pas de plafond. On se met également en groupe pour faire un vol en formation façon superman, j'ai toujours rêvé de voler comme ce super héro, c'est génial! Les coaches lâchent également des bonbons dans la cabine. Ces derniers flottent et il faut les récupérer avec la bouche. Les expériences avec l'eau sont également fascinantes. L'eau forme en effet des sphères en apesanteur que l'on peut gober. Ce qui m'a scotché c'est quand la gravité revient, les sphères d'eau tombent instantanément. C'est comme dans le film Matrix, sauf qu'il n'y a aucun trucage!