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partie centrale qui "pousse"

L'enfance

J’ai passé les deux premières années de ma vie dans un petit village près de Morges nommé Chigny. Ensuite nous avons déménagé dans un immeuble à Châtel-St-Denis où j’ai vécu une année. C’est de là que remontent mes premiers souvenirs. Je me rappelle par exemple quand ma sœur Nathalie et moi avons organisé une opération commando dans l’ascenseur de l’immeuble. Malgré notre jeune âge nous avions réussi à subtiliser une chaise de l’appartement afin de pouvoir atteindre les boutons dans l’ascenseur. Nous nous amusèrent donc à passer d’un étage à un autre pour notre plus grand plaisir. Evidemment ma mère était d’une toute autre humeur en nous poursuivant à travers les étages et tenter de nous intercepter.
En 1981 nous avons déménagé dans une maison d’Attalens. C’est à ce moment que mon frère François est né. Je me rappelle lui avoir offert une de mes voiturettes à la maternité de Châtel-St-Denis pour lui souhaiter la bienvenue.
En 1983 j’ai commencé l’école enfantine à Attalens. Lors de cette même année nous sommes partis en vacances au Péloponnèse en Grèce. Mon père avait aménagé un bus Renault Trafic afin de le transformer en bus camping. Nous avons chargé le bus dans un bateau pour rejoindre la Grèce après un jour de traversée. C’est dans la piscine du bateau que Nathalie et moi avons appris à nager. Ce voyage a été très excitant et depuis l’envie de voyager ne m’a jamais quitté. Je me rappelle qu’au retour sur le pont du bateau, j’étais en train de m’émerveiller du coucher du soleil et je me suis dit : « J’ai maintenant 5 ans ! ».
Durant mon enfance j’ai eu l’immense privilège de voyager régulièrement avec mes parents. En plus de nos séjours en Grèce, nous sommes allés en Tunisie et en Algérie. Le Sahara m’a beaucoup marqué, en effet le bac à sable s’étendait à perte de vue !
J’ai suivi toute mon école primaire à Attalens. Je n’étais pas un élève particulièrement assidu, car l’école ne m’intéressait pas plus que ça. En fait je sous-estimais mon potentiel et j’étais loin de penser que je passerais les vingt prochaines années à étudier et que j’obtiendrai autant de diplômes. De plus je subissais régulièrement des brimades de mes camarades, ce qui ne m’encouragea pas à étudier. Etant donné que j’étais un des plus jeunes élèves de la classe, j’avais un sentiment d’infériorité. Le fait que j’avais un surpoids n’améliorait pas la situation. En fait, je pense que j’avais un manque de confiance en moi. Au contraire de mon frère François qui ne voulait pas grandir, je me réjouissais d’atteindre une maturité suffisante pour pouvoir m’émanciper. L’école primaire se déroula donc sans grands éclats, d’ailleurs j’ai même faillit redoubler la 5ème année. Cependant j’avais le sentiment que d’une manière ou d’une autre mon avenir serait brillant. Il ne me manquait plus que de trouver la clé pour réaliser mon potentiel.