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partie centrale qui "pousse"

Octobre 2010: Indonésie

7 octobre

Départ de Zurich pour Jakarta avec « Singapur Airline ». Vol de Zurich à Singapour en Airbus A380, mon premier vol en A380 ! Vol ensuite de Singapour à Jakarta.

8 octobre

Arrivée à Jakarta et transfert en fin de journée en bus à Carita (le trajet dure 4 heures). Ce village est une station balnéaire pour la Jet Set Indonésienne, ils y passent une journée ou le weekend pour faire du banana boat. Installation dans un hôtel « indonésien » simple mais très vivant (les indonésiens viennent y passer le week-end et les contacts sont faciles et joyeux).

9 octobre

Après obtention des autorisations (laissez-passer indispensable) et de l’affrètement d’un bateau de pêche, départ pour l’île de Krakatau (3h30 de traversée).
C’est en 1883 qu’eut lieu l’éruption cataclysmique qui fut peut-être la plus spectaculaire de notre ère. La vague du Tsunami consécutive à cette éruption dépassa les 40 mètres de hauteur.
Activité vulcanienne et strombolienne sur l’Anak Krakatau (le fils de Krakatau) du mois de décembre 1998 au mois de mai 1999, puis du mois de juin au mois d’août 2000, enfin du mois de juillet 2001 à octobre 2002. Il a repris son activité strombolienne début novembre 2007 avec des phases explosives irrégulières et très violentes de juin à novembre 2009. L’Anak Krakatau fait aujourd’hui 320 mètres de haut et est en éruption quasi permanente.
A environ 10 kilomètres de l’île, lors de notre approche en bateau, il y eut trois explosions consécutives du volcan. C’est la première éruption à laquelle j’assiste de ma vie ! Après avoir mangé un pique-nique à midi préparé par l’équipage sur le bateau, nous faisons ensuite le tour de l’île avant d’accoster sur une plage de sable noir. En principe il est interdit de s’approcher à moins de trois kilomètres de l’île. Ensuite nous installons les tentes au camp du garde forestier à l’orée de la forêt (évidemment le garde était absent). Nous faisons ensuite l’ascension du volcan. Normalement il y a assez peu d’émanations de gaz sur les pentes du volcan, cependant à mis hauteur du sommet nous traversons une nappe de gaz qui nous brûle tout l’appareil respiratoire jusqu’au fond des poumons. Dommage que nous ayons laissé les masques à gaz au campement. La douleur est trop vive pour que je poursuive la montée, cependant une partie du groupe continue avec le guide jusqu’au sommet. C’est une opération très risquée, car le volcan venait d’explosé le matin même et ils n’auraient eu aucune chance de survie en cas d’éruption. Repas du soir au bord de la mer, au pied du Krakatau, préparé par l’équipage et nuit au campement. La forêt de nuit est un vrai enchantement avec les lucioles qui virevoltent entre les arbres et la voûte céleste illuminée par des myriades d’étoiles sur un fond sonore provençale provoqué par de grosses cigales vertes.

Eruption du Krakatau
Krakatau
Sommet du Krakatau
Traversée de la nappe de gaz toxique
Cratère sommital

10 octobre

Départ de l’île tôt le matin avec le bateau où l’on déjeune des beignets de banane. A Carita nous prenons un rapide déjeuner à notre hôtel, puis nous partons pour l’aéroport de Jakarta en mini-bus. Nous prenons l’avion jusqu’à Yogjakarta, capitale artistique et culturelle de l’Indonésie. Nous soupons dans un restaurant Indonésien où nous goûtons les spécialités locales (par exemple je goûte des brochettes de poumon de vache). Finalement nous dormons dans un hôtel de luxe juste à côté de temple de Borobodur.

11 octobre

A 7h du matin un petit tremblement de terre se produisit. Après un bon déjeuner notre guide Daniel nous fait la visite du temple de Borobodur, le plus grand monument bouddhique du monde. Ensuite nous visitons une manufacture de bijoux en argent près du quelle nous dînons. En début d’après-midi nous visitons une manufacture de batik avant de visiter le temple hindou de Prambanan qui a été rénové depuis le tremblement de terre de 2006. En fin d’après-midi, transfert avec les minibus dans le petit village de Selo au pied du volcan Merapi. Repas du soir et nuit chez l’habitant.
Le Merapi (2911 m), volcan très actif, est situé à 30 km de Yogjakarta. C’est le volcan le plus surveillé d’Indonésie. Ses nuées ardentes sont redoutées. Très souvent, ses cascades de blocs de lave incandescents dévalent sa face sud sur près de 2000 m de dénivelé. La dernière éruption eut lieu en 2004 où deux personnes périrent. Il s’agissait de deux responsables revenus dans un village qui avait été évacué. Une coulée pyroclastique les surpris à ce moment là. Ils se réfugièrent dans un abris prévu à cet effet, mais ils moururent quand même. De l’eau se trouvait dans l’abri et malgré les murs de béton elle était devenu bouillante.

Borobodur
Vue sur le Merapi depuis Borobodur
Prambanan

12 octobre

Levez à 00h30 et début de l’ascension du Merapi vers 1h30 par un sentier escarpé (4h d’ascension). Découverte de son vaste cratère envahi par un énorme dôme de lave visqueuse de quelques 70 millions de mètres cube. Extraordinaire vue panoramique sur tous les volcans environnants. Traversée tout au long des crêtes Sud Est jusqu’à son dôme de lave en continuelle expansion d’où jaillissent de nombreuses fumerolles très actives à haute température. Après observation de son activité, descente à Selo où des pancakes nous attendent pour le déjeuner. Nous prenons les minibus pour descendre à Yogjakarta où nous dînons dans un restaurant local de standing. Ensuite nous prenons possession de nos chambres dans un hôtel de luxe proche où une magnifique piscine nous attend. Souper au restaurant et nuit dans l’hôtel.

Merapi
Dôme de lave
Vue depuis le sommet du Merapi

2 jours après notre ascension du Merapi des blocs incandescents commencèrent à se détacher du dôme de lave. Le niveau d’alerte augmenta d’un niveau et donc l’armée ferma l’accès au volcan. De nombreux villages furent évacués et le 25 octobre une coulée pyroclastique dévala le volcan, tuant une trentaine de personnes. Le 5 décembre une nouvelle nuée ardente déferla et tua environ 200 personnes, car entre temps les fermiers avaient commencés à rentrer chez eux contre l’interdiction des autorités. Ce jour-là Guy de Saint-Cyr se trouvait au pied du Merapi avec un groupe de client lors d’un « spécial éruption ». Voici son récit qu’il publia dans l’édito du catalogue 2011 Aventure et Volcans :

« Il est environ 23h ce 5 décembre. Nous sommes entre les petits villages de Pulowatu et Pakem au pied du sa face sud à une dizaine de kilomètres du cratère. L’obscurité est totale. Seul un roulement sourd, grave, un peu rauque commande au silence. Parfois il change de tonalité… On dirait une torche monstrueuse qui halète. La visibilité est très réduite. Dans un rayon de 60 km autour du volcan ce n’est qu’un espace dense de grisaille cotonneuse battu par un déluge de cendre et de pluie. Par moments accompagnant les claquements de fouet de la foudre, des éclairs fulgurants zigzaguent en lueurs bondissantes qui cisaillent cette étendue molle et fuyante. Sans cesse des milliards de petites boules de cendre alourdies par la pluie telles de gros flocons mouillés s’écrasent sur nos visages et glissent doucement en petites trainées de boue. Depuis quelques heures l’éruption semble marquer une pause. Les dernières coulées pyroclastiques qui ont parcouru entre 7 et 9 km ont malheureusement déjà fait 76 victimes.
Nous venons de pénétrer dans une zone de tension où règne l’incertitude… Où la sécurité est toujours de mise, mais où l’issue dépend souvent d’un hasard. Même si nous avons le sentiment bien réel de ne rien maîtriser, d’être vulnérables, nous sommes envoûtés par cette ambiance étrange où se mêle toujours un sentiment d’appréhension. Nous sommes à quelques pas de nos véhicules, lorsque le sol a comme un long frisson qui dure, une vibration, une trépidation tandis qu’éclate et grossit un fracas terrible de mille tambours déchaînés qui résonnent à ras la terre.
Titanesque grondement d’avalanche qui grossit, s’amplifie, mais sans qu’on puisse lui assigner une véritable direction… Il roule, il rabote, il arrache, il s’approche. Bruit ineffaçable qui va hanter nos souvenirs…Debout, planté sur mes deux jambes de fonte, immobile, je serre les poings de toutes mes forces. Je sens une artère battre dans mon cou.
Des millions de tonnes de roches incandescentes, suspendues 2000 m au-dessus de nous viennent de s’écrouler. Elles se précipitent, s’engouffrent dans les couloirs, dévalent dans les ravins, dans les gorges, cherchent à s’étendre comme un fluide…Se glissent dans chaque embranchement, se déversent sur d’autres territoires, s’étalent encore. Il n’y a plus de limite. Tout s’échappent, se divise, déferle, submerge, fonce en tous sens. Sans rien perdre de sa force elles dévastent les rizières, brûle, éventre les maisons, fait se recroqueviller les corps sous son atroce chaleur…
De la seconde où la nuée ardente surgit à celle où l’avenir s’efface combien de temps ? Ne dit-on pas ici que la mort est si rapide qu’il n’y a pas de signe pour dire adieu. Qui retourne le sablier des vies ? Nous sommes toujours là, figés, pathétiques, le regard tourné vers la nuit. Je préfère ne plus penser… seulement croire. Le temps n’existe plus. Jaillissant d’un réservoir intarissable, l’irréductible avalanche se prolonge sans perdre de son ivresse destructrice… Elle descendra sur 17 km, fauchant au hasard 130 destins.
Nous fuyons ! Jusqu’alors la chance a escorté notre parcours, mais maintenant l’angoisse s’installe… Tout près, au village de Paken, nous apprenons que le souffle torride de la nuée vient de les frôler. Une terrifiante odeur de bois calciné, de plastique fondu, de graisse brûlée arrive jusqu’à nous. Tandis que les grondements syncopés de blocs qui roulent continuent leur cadence mortelle, le village tout entier se vide dans la rue. La peur s’est infiltrée dans les veines. Des hommes, des femmes un peu perdus courent avec de enfants enroulés dans des couvertures. Sous cette averse de cendre qui étouffe les paroles, ferme les yeux, transforme les corps en statue, chacun s’efforce de s’éloigner, de descendre éclaboussé par la boue des véhicules qui se faufilent entre vélomoteurs fumants, scooters ou vélos empruntant toute la largeur de la route… Dans notre minibus, les grosses gouttes de boue éclatent comme des abcès contre le pare-brise.
Les essuies glace n’essuient plus rien. Ils étalent… Cette progression sans visibilité est un cauchemar. Sur ce sol glissant, gluant, les roues n’adhèrent plus.
Le jour se lève lorsque nous parvenons au temple de Prambanan où beaucoup de réfugiés sont couchés à même le sol. Depuis deux semaines déjà le soleil ici ne dit plus les heures. Abrités derrières quelques monticules de pierres où s’appuie le silence, j’ai échangé quelques paroles avec ceux qui depuis toujours jouent aux cartes avec la vie. Devant ces gens qui ne demandent rien et qui ont tout perdu, j’ai découvert une expression d’entêtement, une touchante sincérité, une ténacité, une obstination. En eux une sorte de gravité douce lorsqu’ils chuchotent les noms de leur enfant ou parents disparus. Lorsque l’émotion serre leur gorge parfois, que l’angoisse transperce leur visage, ils ont des regards lucides, intenses, émouvants, des regards qui veulent croire encore à la chance et c’est de cela que je veux me souvenir. »

Vidéo de l'éruption du Merapi

13 octobre

Tôt le matin vol Yogyakarta – Surabaya. Journée de transfert avec nos minibus jusqu’au village de Cemoro Lawang au bord de la caldeira du Tengger (paysage panoramique sublime). L’après-midi nous faisons l’ascension du Bromo (2329 m), 45 min. de marche depuis l’hôtel en traversant la mer de sable dans un décor lunaire. Découverte des crêtes sommitales et observation de l’activité fumerollienne très impressionnante (ce volcan était en éruption au mois de juin 2004). Souper au restaurant de l’hôtel à 2100 mètres d’altitude.

Bromo à gauche, Batok à droite
Batok
Batok et temple Hindou
Escalier du Bromo
Bord du cratère du Bromo
Fond du cratère
Descente dans le cratère
 
Dans les entrailles du volcan!

14 octobre

Vers 3h du matin, départ en jeep pour assister au lever du soleil au sommet de la caldeira du Tengger. Malheureusement la visibilité était nulle à cause de la nappe de brouillard. De retour à l’hôtel nous avons déjeuner avant de visiter le village où nous avons croisé une bande de motards Indonésiens escortée par une moto et une voiture de police. Le reste de la journée était libre.

15 octobre

Après le déjeuner, toujours avec nos jeeps, nous empruntons une piste pour traverser la caldeira du Tengger (environ 14 km de diamètre). De l’autre côté nous rejoignons le village de Ranopani au pied du redoutable volcan Semeru. Nous dînons chez le chef du village et visitons le village l’après-midi. Nous passons la nuit chez le chef du village dans des petites chambres rustiques.

Caldeira du Tengger
Village de Ranopani

16 octobre

Nous déjeunons à Ranopani, puis nous commençons la marche dans la montagne sur un petit sentier à travers une forêt dense. Après 4 heures de marche les porteurs nous préparent un bon dîner au bord du lac de Ranu Kumbolo. Poursuite de la marche pendant 2 heures jusqu’au camp de base au pied du Semeru à 2400 mètres d’altitude.

Semeru
Jungle au pied du Semeru
Ranu Kumbolo
Campement
Petit moment de Suissitude:-)
 

17 octobre

Réveil à une heure du matin. Petit déjeuner rapide, départ pour l’ascension nocturne du cône terminal du Semeru (3676 m). 1 heure de montée abrupte dans la forêt, suivit de 3 heures exténuent dans la cendre volcanique. Arrivée au sommet pour le lever du jour. Observation du rythme éruptif et de la violence des projections pendant 3h. Approche en bordure du cratère (très risquée). Eruptions toutes les heures entrecoupées de plus petites éruptions.
Après observation de l’activité explosive, descente et retour au camp de base. Pliage des tentes après le déjeuner préparé par les porteurs. Retour au village de Ranopani après 20 km de marche. Ensuite transfert avec les minibus en plaine jusqu’au village de Tumpang où nous passons la nuit dans un hôtel de luxe.

Sommet du Semeru
Vue depuis le sommet
Vue sur le Bromo
Eruption
Cratère sommital
 
Descente dans la cendre
Retour victorieux au campement
 
Temple de Candi Jajaghu

18 octobre

Journée libre à Tumpang. Visite du marché et du temple de Candi Jajaghu.

Pasir Putih

19 octobre

Le matin départ pour le Kawa Ijen. Avec les minibus, route de bord de mer jusqu’à Pasir Putih qui signifie « plage de sable blanc ». De là, 1 h de navigation sur de magnifiques pirogues à balanciers (baignade et snorkling).
Minibus jusqu’à Sempol au cœur de la caldeira du volcan Ijen. Souper dans un restaurant local. C’est l’endroit où le Kopi Luwak est négocié avec les acheteurs. Piste en minibus jusqu’à Paltuting (le point de départ de l’ascension du Kawah Ijen). A 22h00 début d’une randonnée de 1h30 jusqu’en bordure des crêtes du cratère avec les tentes qu’un porteur porte.

Bord du Kawa Ijen

20 octobre

Levez à 3h30 du matin pour descendre au fond du cratère (30 minutes) pour voir et photographier les flammes bleues du soufre qui brûle. Rencontre avec les porteurs de soufre au bord d’un lac d’acide sulfurique bouillonnant de fumerolles. A nos pieds le plus grand réservoir d’acide sulfurique du monde 37'000'000 de m3 ! Visite de l’exploitation de soufre dans une atmosphère dantesque. Conditions de travail dramatiques pour un salaire de misère (6 Euros par jour).
Retour au camp sur les crêtes avec les porteurs qui montent avec des charges de 80 à 90 kg (le record est de 110 kg), dans des paniers équilibrés sur leurs épaules. Le Moyen Age en plein XXIème siècle !
Nous assistons également au rituel de la pesée, puis descente en compagnie des porteurs jusqu’aux minibus.

Flammes bleues de soufre
Lac d'acide
Porteur de soufre
Retour au campement
 
La pesée
Collection du soufre et élimination des impuretés
 

Déjeuner dans un Warung (restaurant local). Route avec les minibus jusqu’à Ketapang à l’extrémité Est de Java.Ferry pour une traversée folklorique de Ketapang à Gilimanuk entre Java et Bali (1 heure). Dîner dans un restaurant près de la route à Bali. Route le long de la côte Nord ouest jusqu’à Pemuteran dans un hôtel de luxe. Fin d’après-midi libre pour baignade dans la piscine de l’hôtel et dans la mer. Souper à l’hôtel.

21 octobre

Le matin départ pour le lac Tamblingan avec les minibus. Visite du marché aux épices (Pasar Kuning) où nous visitons un temple et où nous dînons. Nous empruntons ensuite une route panoramique jusqu’à Bedugul. Découverte des plus belles rizières en terrasses de Bali à Jatih Luhi. Celles-ci appartiennent depuis peu au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Route jusqu’à Ubud, village plein de charme, capitale artistique et culturelle de Bali. Dîner dans un restaurant local et nuit dans un hôtel de luxe.

 

22 octobre

Matinée libre réservée à la visite de Ubud, à son marché et plus particulièrement à son centre artistique (peinture, sculptures sur bois, batik). Ici, peintres et artisans ont élu domicile, contribuant grandement au cachet de ce gros village.
A midi nous partons en minibus pour découvrir l’immense caldeira du volcan Batur, partiellement occupé par un lac. Dîner au bord de la caldeira puis visite des temples de Besakih qui se dressent à 1000 mètres d’altitude au pied du volcan sacré Agung. Ses 3 sanctuaires distincts sont dédiés aux grandes déesses hindouistes. Besakih est le plus grand ensemble de temples hindouistes du monde avec 44 temples sur 3 km2. En repartant de Besakih nous devons nous arrêter en route, car une procession religieuse coupe l’accès sur plusieurs kilomètres.
Souper dans un restaurant local et nuit à l’hôtel.

Volcan Batur au centre de la caldeira
Temple de Besakih
Volcan Agung
Procession

23 octobre

Matinée libre shopping à Ubud. Visite de la forêt des singes remplie de macaques. Dîner à Ubud, puis transfert à l’aéroport de Denpasar. Vol Denpasar-Singapour et Singapour-Zurich en A380.

Marché de Ubud
Forêt des singes
Dégustation de durian (attention aux odeurs!)
Plage de Denpasar
 
 

24 octobre

Arrivée à Zurich vers 8h00 le matin.

Journal de l'ONU

Le récit du voyage a également été publié dans le journal de l'ONU (merci à Claude Maillard!):

1ère partie

2ème partie