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partie centrale qui "pousse"

2018: Déluge de Feu du Costa Rica au Guatemala

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Dimanche 11 novembre (vol Genève-Paris-Dallas-San José)

Vol Genève - San José en passant par Paris et Dallas. Arrivée à l'aéroport international Juan Santamaria en début de soirée. Accueil et transfert en minibus à l'hôtel situé à San José. Briefing de notre guide sur le déroulement du voyage.

Lundi 12 novembre (San José - Volcan Irazu - Santa Cruz de Turrialba)

Départ de San Jose après le petit-déjeuner et route en direction du volcan Irazu.

D'une altitude de 3342m l'Irazu est le volcan le plus haut du Costa Rica. Ce volcan a été le siège de 19 éruptions majeures depuis sa découverte en 1723. Actuellement en activité fumerollienne, il possède un petit lac d’acide sulfurique vert émeraude dans le fond du cratère principal. Température moyenne des fumerolles : 90°C. De 1963-1965, une activité éruptive de type strombolienne provoqua un grand nombre de lahars (coulées de boue) qui détruisirent une grande partie de la ville de Cartago située au pied du volcan, dans la vallée centrale. L'activité éruptive la plus récente s’est déroulée le 8 décembre 1994. Un glissement de terrain d’un volume considérable, suivi d’une forte explosion provoqua la libération soudaine de gaz et de cendres qui arrivèrent jusqu'à San José et Heredia distants de 18 km. De grandes avalanches coururent le long du Rio Sucio dévastant plusieurs hectares de cultures et pâturages. La petite crise sismique qui débuta en février 2010, puis de grands glissements de terrain dans la partie nord du volcan, inquiète les habitants qui vivent sur les flancs du colosse.
 
Le ciel est totalement couvert autour du volcan et nous débarquons en plein milieu d'un épais brouillard au sommet du volcan. Randonnée entre les trois cratères sommitaux du plus haut volcan du Costa Rica. Découverte du site éruptif de la dernière grande éruption entre 1963 et 1965. Malheureusement le brouillard ne se dissipera pas et nous ne pouvons pas jouir de la magnifique vue sur les volcans de la Cordillère Centrale. Certains jours, il est aussi possible, par temps clair, d’apercevoir à la fois les côtes de l’océan Pacifique et de la mer des Caraïbes.

Déjeuner dans un restaurant typique et visite guidée du musée volcanologique dédié au volcan Irazú.

A cause des conditions climatiques désavantageuses nous décidons de descendre pour visiter la ville de Cartago. Nous découvrons la Basilique Notre-Dame des Anges. Elle se trouve à l’endroit où, selon la tradition, Juana Pereira, du quartier marginal connu comme la Puebla de los Pardos, a trouvé en 1635 une statue en pierre de Notre-Dame des Anges, à laquelle la population a très vite attribué des nombreux miracles. À l'endroit s'est bâtie une petite chapelle, sur laquelle se sont progressivement superposées au fur et à mesure des années des constructions d'une plus grande solidité et capacité. L’église est élevée au rang de basilique mineure pendant l’évêché de monseigneur Anselmo Llorente y Lafuente. Le grand tremblement de terre de Cartago du 4 mai 1910 a ruiné l'église, qui a été remplacé peu d'années après par le bâtiment actuel de dimensions considérables pour l'époque au Costa Rica. De style byzantin, l'œuvre est due à l'architecte Lluis Llach. La reconstruction commença en 1912 et l’endroit est actuellement le principal centre de pèlerinage religieux du Costa Rica, à cause des festivités de la Vierge des Anges, tous les 2 août.

Nous visitons également les ruines de la Paroisse de Santiago Apostol, vestiges d'une ancienne église à moitié construite.

Nous terminons notre découverte de Cartago dans le marché couvert qui propose de nombreuses denrées exotiques. On y vent par exemple des œufs de tortue! C'est également l'occasion de déguster du Péjibaye, appelé également palmier pêche. On ne trouve ce fruit qu'au Costa Rica, Colombie et Equateur. Avant sa consommation, le fruit est bouilli pour éliminer les toxines qu'il contient. La chair se sépare alors de la graine. La pulpe a la texture de la noix de cajou et la saveur de la châtaigne.

Ensuite nous continuons en minibus pour Santa Cruz de Turrialba, au pied du volcan actif Turrialba. Dîner et nuit en lodge sur le flanc sud du volcan.

Mardi 13 novembre (Santa Cruz - Volcan Turrialba - Sarapiqui)

Petit déjeuner au lodge, puis départ en minibus pour le hameau de La Centrale situé à l'entrée du parc national du volcan Turrialba.

Le Turrialba (3340m) est le deuxième plus haut volcan du Costa Rica après l'Irazu. Premier rapport d’activité historique en 1723. Il possédait jusqu’en janvier 2010 trois cratères installés dans le fond d’une grande dépression ouverte à l’Est. Le cratère Oriental, totalement inactif, le cratère Central, possédant une solfatare et le cratère Occidental, très profond et siège d’une importante activité fumerolienne depuis 2006. Ce dernier cratère a été en activité en 1847, 1853, 1855, 1864-1866. Considéré en réveil par les scientifiques depuis 1996, un nouveau cratère s’est ouvert en janvier 2010 après une forte activité sismique, puis une nouvelle bouche entre le 12 et 18 janvier 2012. Cette dernière, surchauffée par les gaz volcaniques, est incandescente et visible du sommet du volcan. Les cendres émises par les explosions phréatiques sont retombées sur les villes de Cartago et San José. Un panache de gaz et de cendre volcanique s’élève au-dessus du cratère occidental et peut atteindre 3 000 m d’altitude certains jours. Fin septembre 2015, de nouvelles violentes explosions font vibrer le sommet du volcan. Depuis cette date, la cendre expulsée par les explosions tombe en permanence sur les villes de la vallée centrale.

Le chemin d'accès appartient aux agriculteurs de la région. Ces derniers ont creusé d'énormes ornières dans la route non-goudronnée pour empêcher l'accès en voiture. Nous empruntons donc le chemin à pied en évitant de nous faire trop repérer. Certains jours, le panache éruptif composé des gaz et de cendre volcaniques peut s’élever à plus de 3000m au-dessus de son cratère provoquant d'importantes chutes de cendres autour du volcan et sur les villes de la vallée centrale. L'accès au sommet du volcan est fermé par mesure de sécurité car continuellement impacté par les bombes volcaniques. Le volcan Turrialba est en grande forme et le ciel est complétement découvert. Nous pouvons donc nous approcher du pied du volcan pour observer l'activité éruptive continue dans le cratère occidental. La zone est complétement dévastée et brûlée par les gaz toxiques. Je n'ai jamais vu un tel spectacle de désolation! Le ciel commence à se couvrir et nous repartons pour rejoindre notre bus.

Continuation vers Horquetas de Sarapiqui, arrivée chez Maria qui gère une petite exploitation de palmiers et dégustation de spécialités à base de cœurs de palme. Continuation pour la Virgen de Sarapiqui, arrivée et installation dans un lodge composé de tentes fixes et aménagées en pleine nature. Dîner et nuit au lodge.

Nous profitons de l'obscurité pour chercher d'où viennent les bruits de coassement à l’orée de la forêt. En fait l'endroit regorge de petites grenouilles! Nous finissons par en trouver quelques-unes et la partie faunique du voyage commence.

Mercredi 14 novembre (Sarapiqui - La Fortuna)

Petit déjeuner au lodge, puis départ pour la réserve biologique de la Selva. D'une superficie de 15 km2 et recouverte d'une forêt tropicale humide parcourue de plusieurs dizaines de kilomètres de sentiers, cette réserve est le lieu idéal pour découvrir la faune exotique du Costa Rica. Des batraciens, dont les fameuses grenouilles venimeuses, une infinité d’espèces de papillons et de fourmis phyllophages, des coatis, des singes-hurleurs ou singes-capucins, des martres, des paresseux, des chauve-souris et même, avec de la chance, des pumas et jaguars. Un des principaux attraits de cette réserve est l'observation d'oiseaux, car de nombreuses espèces y migrent. Quant à la flore, elle n'est pas en rester avec plus de mille espèces d’arbres dans la réserve biologique.

Le guide nous propose de déjeuner dans un endroit unique au Costa Rica. Il nous laisse la surprise jusqu'au bout, mais nous garanti que ce sera grandiose. Nous empruntons une route non-goudronnée qui serpente dans les collines. Le dernier tronçon est trop raide pour notre bus et nous sommes contraint de poursuivre à pied pour rejoindre notre destination mystère. En fait il s'agit du Mirador Prendas, un immense hôtel construit entièrement en bois avec les arbres de la forêt environnante. C'est un endroit isolé qui domine la vallée. Le propriétaire a tout construit à la main et l'adresse est très réputée au Costa Rica. Le propriétaire nous offre une boisson alcoolisée fait maison à partir d'un fruit qu'on trouve uniquement dans la forêt alentour. Nous poursuivons avec une dégustation de Chicharrones, une grande spécialité Costaricienne. Il s'agit de côtes de porc frits dans de la graisse agrémenté de jus de citron vert et de tortillas.

Puis départ pour La Fortuna, petit village situé aux pieds des volcans Cerro Chato et Arenal. Arrivée et installation dans un petit lodge face au volcan Arenal. Dîner et nuit au lodge.

Jeudi 15 novembre (Volcan Poas)

Petit déjeuner tôt le matin et départ pour le parc national volcan Poás. Ce volcan, en activité éruptive modérée est sous haute surveillance.

Altitude : 2708m. Premier rapport d'activité historique en 1828. Il possède une forte activité fumerolienne dans son cratère principal. Émission permanente d’un important panache de gaz acides (environ 400 tonnes de gaz par jour). Occasionnellement s'observe aussi une activité explosive de type strombolien comme en 1910, en 1953-1955 et actuellement (formation d'un cône de scorie impressionnant). L'activité éruptive la plus récente a commencé en avril 2017. De fortes éruptions phréatiques faisant rapidement place à une activité explosive strombolienne ont été observées dans le cratère principal produisant d'énormes panaches de cendre et de gaz de plus de 4000 mètres d'altitude. Disparition provisoire de son lac d'acide, comblé après quelques heures d'activité éruptive par les dépôts de cendres et de roche volcanique. Les installations touristiques situées à l'intérieur du parc national Poás ont été gravement endommagées par les chutes de bombes volcaniques dont certaines avoisinent les 50 Kg. Par mesure de précaution, les autorités locales compétentes ont provisoirement fermé le parc national Poás. Différents points de vue permettent d'observer, de jour comme de nuit, l'activité éruptive en cours sur ce volcan. La caméra de surveillance détruite par les premières explosions a été remplacée par deux nouvelles caméras.

Un volcanologue nous explique l'histoire éruptive du Poas dans un amphithéâtre de l'observatoire volcanologique.

Randonnée ensuite à travers la forêt des nuages jusqu’au bord du cratère principal. La formidable activité éruptive qui a commencé au mois de mai 2017 a complètement changé la morphologie du cratère et le lac d'acide qui avait partiellement disparu, enseveli par les cendres et les bombes volcaniques s’est reformé depuis peu. Un nouveau cratère interne, siège d’un intense dégazage se met en place petit à petit. Observation de l'activité éruptive en cours. La permanence au bord du cratère est limitée à 20 minutes par les autorités locales à cause de l’exposition aux gaz volcaniques. Explications sur l’activité éruptive de ces trois dernières années ainsi que sur les différentes méthodes de surveillance de ce volcan.

Malheureusement il y a du brouillard et on ne voit rien.

Nous visitons ensuite la Laguna Barva (2906 m) qui fait partie du parc national Braulio Carrillo. Nous attendons que le pluie cesse avant d'entrer dans la forêt primaire. Après une heure de marche nous arrivons à la fameuse lagune qui est baignée de brouillard et de pluie.

Nous descendons ensuite à San José pour rejoindre notre hôtel.

Vendredi 16 novembre (vol San José - Guatemala)

Vol San José - Guatemala City. Visite de l'observatoire volcanologique de Guatemala City. Il n'y a que 4 volcanologues au Guatemala! On nous raconte l'éruption du Fuego du 3 juin 2018 où il y a eu plus de 400 morts. Cette éruption a été cataloguée comme la plus grande du volcan Fuego depuis celle qui s'est produite en 1974 et la plus meurtrière depuis 1929.

C'était un dimanche et beaucoup de villageois vivant au pied du volcan était à la maison. Le ciel était couvert et personne n'a vu venir la nuée ardente meurtrière.

Transfert à Antigua, au pied des volcans Agua et Acatenango.

La ville coloniale d'Antigua, fondée en 1543 et située à environ 1500m d'altitude, a subi de très nombreux tremblements de terre. A cause de ceux-ci, la plupart des bâtiments anciens, très souvent restaurés, sont en ruine. Construite selon un plan en damier inspiré des principes de la Renaissance italienne, elle s'est, en moins de trois siècles, enrichie de monuments superbes. Malgré les dommages sismiques, elle a su conserver son charme d’ancienne ville coloniale avec ses rues pavés, ses petites places arborées, ses églises typiques, le tout enserré dans une petite vallée par les trois volcans géants Agua, Fuego et Acatenango. Elle est déclarée Patrimoine de l’humanité par l’Unesco.

D'habitude les rues pavées sont bondées de voiture. A notre arrivée les rues sont vides, car le 26ème sommet ibérico-américain a lieu ce jour-là. Ce sommet est la réunion de niveau politique le plus élevé de la conférence ibéro-américaine, lequel constitue un accord politique se focalisant sur la promotion de coopération régional basée sur la culture et les similarités historiques des pays. Les dirigeants d'Amérique Latine y participent et la sécurité est très renforcée.

Nuit à Antigua.

Samedi 17 novembre (Antigua - Volcan Pacaya)

Le matin, avec notre guide, visite de la ville coloniale d'Antigua que nous arpentons à pied afin d'en apprécier les différentes perspectives, avec toujours en arrière plan les volcans Agua et Acatenango. C'est la fête des Fleurs à Antigua et tout le monde est d'humeur festive!

Puis, préparation des sacs pour la randonnée au volcan Pacaya. Départ en minibus pour San Francisco de Sales situé au pied du volcan Pacaya à environ 2h d'Antigua en temps normal. Malheureusement la route d'accès passe par le Fuego et la route est fermée. Nous faisons donc un détour par Guatemala City.

Altitude du Pacaya: 2575m. Son nom signifie "courge" en langue maya ! Cela tient au fait que de nombreuses cultures de courge profitent de la fertilité de sa terre. Le volcan Pacaya est en fait composé d'un ensemble d'édifices superposés dont le dernier, le cône Mac Kenney, est le seul actuellement actif. Celui-ci, âgé d’environ un millier d’années seulement, s'est édifié dans une caldera d'avalanche ouverte dans le flanc d'un cône antérieur. L'activité éruptive du Mac Kenney est quasi ininterrompue depuis 1965. Des explosions stromboliennes, souvent accompagnées de coulées de lave, sont entrecoupées par des phases paroxysmales intenses, stromboliennes (puissantes fontaines de lave comme en 2000 et 2010) ou vulcaniennes. Les laves que produit le Pacaya ainsi que l'activité éruptive que l'on y observe ont de fortes similitudes avec l'Etna en Sicile. Haut lieu du tourisme guatémaltèque, le Pacaya est maintenant classé "parc national", et son accès réglementé.

Ascension jusqu’au camp de base du Pacaya. Des mules transportent nos bagages. Installation du campement et dîner pique-nique. Observation diurne et nocturne de l’activité éruptive. Au début le sommet du volcan est masqué par du brouillard. Heureusement les nuages sont soufflés durant la nuit et nous découvrons de jolies coulées de lave.

Nuit sous tente.

Dimanche 18 novembre (Volcan Pacaya - Antigua)

Dernier coup d’œil à l’activité éruptive du volcan Pacaya. La vue est dégagée sur le Fuego qui se trouve à 30 km en vol d'oiseau. Le volcan est plutôt en forme, mais ce ne sera qu'un amuse-bouche. Nous descendons jusqu'à San Francisco de Sales où nous attend notre mini-bus et ensuite départ pour le Fuego.

En fin de matinée, transfert retour vers Antigua. Découverte de l'endroit où s'est produite la nuée ardente qui tua 400 personnes en juin 2018!

Sur le chemin nous visitons une culture de noix de macadamia. Nous commençons à entendre les premiers grondements du volcan Fuego!

Altitude du Fuego: 3765m. Le volcan de Fuego est un des volcans les plus actifs d'Amérique centrale. Il possède une belle forme conique assez régulière et jouxte un autre immense volcans, l'Acatenango. Le cône actuel du Fuego s'est construit dans la cicatrice laissée par une énorme et ancienne avalanche de débris. Le cratère sommital du Fuego est en activité fumerolienne intense et constante. Depuis 1999, il produit de façon quasi continuelle des explosions stromboliennes et vulcaniennes, alternant avec des phases effusives (coulées de lave) et des paroxysmes plus violents, comme en mai 2012 (panache éruptif de plusieurs kilomètres vertical, fontaines de lave jusqu'à 400m de haut et même écoulements pyroclastiques).

Nous nous installons ensuite dans notre hôtel à Antigua. Nous profitons de notre passage à Antigua pour aller voir le départ des magnifiques bus colorés Guatémaltèques.

 

Depuis notre hôtel nous voyons que le Fuego en furie! 3'000 personnes habitants au pied du volcan sont évacués et les première images de l'éruption sont transmises aux différents média dans le monde entier. Notre guide nous avoue que c'est la plus grosse éruption qu'il ait jamais vu.

Le coucher se fait tôt car le lever du lendemain sera de bonne heure pour admirer l'éruption de près !

Lundi 19 novembre (Eruption Paroxysmique du Fuego!) (Antigua - Volcan Fuego - Panajachel)

Ce matin, très tôt, départ pour le flanc est du volcan Fuego situé à environ 30 min de route. L'accès du volcan est fermé par l'armée. Nous essayons de nous approcher un maximum et nous trouvons un point de vue pratique près d'une station service.

Depuis le flanc est du volcan Fuego, à environ 8.7 km de distance, nous observons les explosions incessantes se produisant au sommet de son imposant cône de plus de 3700m d'altitude ! Les blocs incandescents sont catapultés jusqu'à 600 m de haut et des nuées ardentes dévalent la pente. C'est la plus belle éruption de ma vie!!

L'éruption durera au final 32 heures!

Départ pour le lac Atitlan situé au cœur des Hautes-Terres du Guatemala. En cours de route, nous faisons une halte au restaurant Chichoy pour y dîner.


Arrivée à Panajachel dans l'après-midi. La vue sur le Lac Atitlan est magnifique. Il rempli une caldeira entourée de 3 volcans et les bords du lac accueillent des villas somptueuses de riches Guatémaltèques et Américains.

Nous apercevons le Cerro de Oro qui inspira Saint-Exupéry pour le Petit Prince, car cette montagne a une forme de Boa Constrictor qui digère un éléphant!

Nous longeons la côte jusqu'à San Antonio Palopo où nous visitons une fabrique de céramique. Nous nous arrêtons à Santa Catarina Palopo sur le chemin de retour pour Panajachel. La ville est très colorée et nous y croisons un groupe de Miss Petite d'Amérique Centrale (Miss de moins de 18 ans). Nous admirons le coucher de soleil avant de revenir à Panajachel pour la nuit.

Mardi 20 novembre (Panajachel - Lac Atitlan - Quetzaltenango)

Le lac Atitlan occupe une vaste cadeira formée lors d'une puissante éruption il y a 84000 ans environ. Sa profondeur maximale atteint près de 350m, ce qui en fait le lac le plus profin d'Amérique centrale. Il est bordé des majestueux volcans San Pedro, Toliman et Atitlan (le plus haut à 3537m). Les habitants qui peuplent les villages (San Pedro la laguna, Santiago Atitlan, San Catarina et San Antonio Palopo...) en bordure du lac cultivent les traditions mayas et portent des costumes traditionnels. Le panorama sur le lac depuis la jetée du port de Panajachel est l'un des plus saisissants d'Amérique centrale. L'explorateur allemand Alexander von Humboldt l'a qualifié du « plus beau lac du monde ».

Nous nous levons avant l'aube pour admirer le lever du soleil au bord du lac.

Petite randonnée au bord du lac Atitlán pour découvrir les petits villages mayas proches. Puis, traversée du lac en bateau et visite du village de San Juan La Laguna niché au pied du volcan San Pedro haut de plus de 3000m.

Visite du village et d'un atelier de textile. Une forte communauté indienne maya vit dans ces villages qui bordent le lac rendant l'atmosphère très authentique.

 
 

Déjeuner chez l'habitant. Retour à Panajachel en barque à moteur puis route vers Quetzaltenango. Juste avant d'arriver nous nous arrêtons pour découvrir Ermita de la Conception, la première église d'Amérique Centrale construite en 1524.

Le guide nous a préparé une surprise. Nous entrons dans un bâtiment qui ne paye pas de mine par une porte banale et nous débouchons dans une étude d'avocat. On nous sert une liqueur de fruits illégale fait maison. La boisson est interdite, car le taux d'alcool n'est pas mesuré et donc aucune taxe n'est perçue. L'ambiance est très sympathique!

Finalement nous nous installons à notre hôtel à Quetzaltenango.

 

 

Mercredi 21 novembre (Quetzaltenango - Volcan Santiaguito)

Départ ce matin tôt de Quetzaltenango pour rejoindre le petit village de Llanos del Pinal situé au bout d'une route poussiéreuse qui se termine face au volcan Santa Maria. C'est d'ici que nous allons débuter notre randonnée vers le mirador du Santiaguito.

Altitude : 3772m. Après au moins 500 ans de sommeil, le Santa Maria s’est réveillé en 1902 pour donner l’une des plus grandes éruptions du XXè siècle, projetant des cendres à 30 km d'altitude, certaines retombant jusqu’en Californie, et tuant plus de 6000 personnes. Celle-ci fut marquée par la déstabilisation d’une grande partie de son flanc sud, qui généra une puissante avalanche de débris.
En 1922, s'est formé, sur les flancs effondrés du Santa Maria, un complexe de dômes de lave coalescents nommé Santiaguito (2550m). Le Caliente fut le premier d'entre eux, mais plusieurs dômes successifs ont ensuite grandi dans la dépression. Les éruptions sont récemment revenues sur le dôme Caliente, aujourd'hui très actif. Ce complexe est en activité péléenne permanente depuis lors. On y observe une dizaine d’explosions par jour en moyenne. Son activité est à l'origine d'écoulements pyroclastiques et de lahars, qui affectent régulièrement le village d'El Palmar, 10km en aval. Régulièrement, des coulées de lave acide descendent lentement les flancs du dôme Caliente.

Randonnée au mirador de Magermanns situé à 2800 m d’altitude sur le flanc ouest du volcan Santa Maria face aux dômes du Santiaguito. Une éruption se produit dès notre arrivée au point d'observation! Le volcan se calme et nous ne voyons plus que des fumerolles s'élevant du dôme de lave. Nous retournons au véhicule pour nous rendre au pied du volcan Santa Maria. Nous emprunterons une piste à travers les plantations de café et de noix de macadamia pour accéder au pied de la caldeira du Santa Maria. Observation de l’activité éruptive du Santiaguito. Paolino nous fait la visite de la plantation et nous montre qu'il a beaucoup d'humour.
Dîner pique-nique et nuit en bungalow face au volcan.

Jeudi 22 novembre (Volcan Santiaguito - Antigua)

Réveil très matinal (de nuit!) pour observer les explosions et les blocs de lave qui dévalent la pente du Santiaguito. Nous admirons le lever du soleil avant de retourner aux bungalows.

Départ en minibus pour Antigua en traversant la plaine côtière qui s'étend jusqu'au Pacifique et qui longe la cordillère volcanique. Nous avons une crevaison en chemin. Heureusement nous sommes près d'un garagiste qui nous répare la roue rapidement.

Belle vue en cours de route sur les volcans Atitlan et Fuego. Arrivée en fin d’après-midi et installation à l'hôtel. Dîner en ville.

Vendredi 23 novembre (Antigua - Guatemala City - Miami - Paris)

Trajet pour l’aéroport de Guatemala City et vol Guatemala City - Paris via Miami.

Samedi 24 novembre (Vol Paris - Genève)

Arrivée à Genève et fin des vacances.